Voici ce que nous ont transmis les associations qui accompagnent les jeunes mineurs menacés d’être renvoyés à la rue :
15 jeunes migrants en attente d’un jugement pour une reconnaissance de leur minorité, ont trouvé refuge depuis plusieurs mois dans une maison inoccupée, située à la périphérie d’Angers et promise à la démolition.
Une injonction à quitter les lieux a été prononcée par la justice avec une mise à exécution dès le 17 Juillet. En dépit des différentes tentatives de médiation, le président de l’agglomération angevine a rejeté lundi dernier toute possibilité de maintien dans les lieux arguant des conditions sanitaires du logement ce qui a été infirmé par deux organismes (Médecins du Monde et une association habilitée dans l’hébergement d’urgence) lors de leur visite sur site. Ces jeunes ne bénéficient d’aucune prise en charge par les pouvoirs publics. Seules les associations caritatives et de soutien aux sans papier leur apportent une aide tant sur le plan alimentaire, matériel, sanitaire, que scolaire. Cette maison est l’unique lieu qui leur donne un peu de stabilité et de sécurité dans ce parcours d’exil où les chances d’être régularisés, de pouvoir suivre une scolarité et préparer un avenir professionnel s’amenuisent de jour en jour. Pour que ces jeunes ne soient pas condamnés à la désespérance, Pour qu’ils ne soient pas exposés à la rue et à ses dangers, Nous demandons à Monsieur le Préfet de surseoir à la mesure d’expulsion tant qu’une solution pérenne et digne ne sera trouvée. |
Pétition à signer en ligne :